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Maison Forte, à Vourles, siège originel de la CCVG en 1997
Les communautés de communes ont été instaurées par la loi du 6 février 1992. Cette loi donne la possibilité aux communes qui le souhaitent de s’unir au sein d’un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) afin d’aménager et de développer leur territoire.
Pour ce faire, elles transfèrent des compétences à l’EPCI ainsi créé. Les actions de la communauté de communes ne pourront s’inscrire que dans le cadre de ces compétences transférées.
Avant la création des communautés de communes, les communes étaient souvent regroupées dans des syndicats, tels que les SIVU (syndicat intercommunal à vocation unique) ou les SIVOM (syndicat intercommunal à vocation multiple).
L’apparition des EPCI a permis de passer à une intercommunalité de projet afin de mener une politique d’aménagement et de développement cohérente au niveau du territoire.
La mise en commun de moyens financiers importants permet aux communautés de communes de réaliser des projets que les communes seules ne pourraient conduire.
A 3, 4, et finalement 5 !
Après la mise en place de la loi de 1992, le préfet du Rhône a constitué une commission départementale sur l’intercommunalité (le Département du Rhône a été un précurseur en matière d’intercommunalité). Cette commission avait pour but d’expliquer le contenu de la loi aux élus (et notamment les incitations financières à se regrouper en communautés de communes), et de réfléchir aux territoires qui pouvaient être constitués.
À partir de 1995, des discussions ont eu lieu entre les communes de Vourles, Millery, et Montagny. Pierre Neyroud, maire de Vourles, avait convaincu les maires des deux autres communes de se constituer en communauté de communes, notamment pour des raisons liées à la fiscalité et à la préservation de leur ruralité. La volonté affichée était de se rapprocher des communes des Monts du Lyonnais.
La commission départementale avait d’ailleurs préconisé que Brignais, Millery, Montagny et Vourles rejoignent Mornant pour former une communauté de communes, et que Chaponost se rapproche de Vaugneray. Cette disposition, votée à l’unanimité en commission départementale, n’a finalement pas reçu l’aval des communes des coteaux du Lyonnais, et notamment des conseillers généraux des cantons concernés. Suite à ce refus, le principe d’une communauté de communes à trois (Millery, Montagny et Vourles) a été acté.
Les statuts de cette intercommunalité ont été rédigés et validés. C’est alors que les communes de Brignais et Chaponost ont sollicité leur intégration. Pour équilibrer la représentativité entre les communes au sein de la CCVG, les statuts ont été modifiés.
La CCVG naissait officiellement le 23 décembre 1996. Pierre Neyroud ayant été à l’origine de sa création, le siège a été fixé à Vourles.
Depuis août 2013, il est installé dans le Parc d’activités de Sacuny, 262 rue Barthélémy Thimonnier à Brignais.
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Depuis 2013, la CCVG est implantée à Brignais, au cœur Parc d'activité de Sacuny.
