Le Plan de protection de l’atmosphère (PPA pour les intimes) est un outil réglementaire qui s’applique localement, sur des périmètres concernés par des dépassements des seuils réglementaires de polluants atmosphériques.
L’agglomération lyonnaise est plus particulièrement concernée par des dépassements des seuils pour les particules fines (PM10) et les dioxydes d’azote. L’ozone est également un polluant dont l’importance s’accroît et qui sera pris en compte par le nouveau PPA.
La CCVG est intégrée au périmètre du PPA compte tenu de l’importance des enjeux de mobilité dans ses relations avec la Métropole de Lyon et, tout particulièrement, de la part modale de la voiture individuelle dans ces relations.
En détail
Le PPA fixe des objectifs de réduction de polluants et définit un plan d’action sur l’ensemble des secteurs d’activité. Son élaboration est pilotée par le préfet.
L’agglomération lyonnaise dispose d’un PPA depuis 2008, révisable tous les 5 ans, qui vise à améliorer la qualité de l’air. Le dernier PPA a été approuvé par arrêté préfectoral le 26 février 2014. Sa révision a été engagée fin 2019. Le nouveau PPA entame, début 2022, sa procédure d’approbation.
Ce nouveau plan d’action est structuré autour de cinq axes :
- Industrie – BTP
- Résidentiel – tertiaire
- Agriculture
- Mobilité – urbanisme
- Communication
Ceux-ci comportent au total 20 défis et 35 actions à mettre en œuvre. Celles-ci peuvent être revues et amendées dans le cadre du processus d’approbation.
Avancement de la démarche
D’ici mars 2022, il revient à l’Autorité environnementale et aux organes délibérants (collectivités locales, l’établissement public local qui succède au SYTRAL et l’autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires) de donner leur avis sur le nouveau PPA, avant qu’il ne soit soumis à enquête publique. Son approbation définitive devrait intervenir à l’automne 2022.
Pour aller plus loin sur le PPA
Agir dans nos lieux de vie pour réduire la pollution à l’ozone
La plupart des activités d’intérieur ont un impact important en matière d’émissions de composés organiques volatils (COV), dangereux pour notre santé et précurseurs d’ozone.
La DREAL lance une communication sur ce sujet, expliquant le problème et listant les bons comportements à adopter.
